Les libraires n’ont pas voulu de nous, qu’ils se rassurent, nous n’avons plus besoin d’eux, aurait résumé Coluche en 2012 ? Ou il aurait attendu 2015 ?
Le réseau traditionnel du livre papier nous est inaccessible : favorisons sa disparition !
Depuis des années, je déconseille de fréquenter les librairies. Je n’y entre d’ailleurs plus. Ce qui plaît rarement à mes proches : ils ont assimilé la leçon officielle : il convient de soutenir les libraires. Non ! Le réseau traditionnel du livre papier nous est inaccessible, alors favorisons sa disparition, également par nos achats, en privilégiant internet. Oui, même pour le livre papier.
Il en serait autrement si les libraires participaient à la révolution numérique et s’impliquaient auprès des écrivains indépendants.
Mais après des décennies de mépris, nous n'avons plus de temps à perdre, ne devons surtout pas céder à la tentative de culpabilisation « ça fera des chômeurs en plus. » Hé bien, oui, libraires, découvrez le chômage ! Ce fut notre quotidien si longtemps, nous qui avons dû errer du travail alimentaire au Rmi, en passant par les fins de droits, pour finalement arriver au Rsa, car nos livres ne se vendaient pas.
J’ai raconté dans « viré, viré, viré, même viré du rmi », mon parcours lotois.
Alors vive les nouveaux libraires, adieux les amis des éditeurs traditionnels !
Thomas de Terneuve
Le livre en papier : 25 000 points de vente inaccessibles aux auteurs indépendants. Un système à soutenir ?
Infos.
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Le prix Goncourt 2013 ? |
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