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- 30 mots pour le dire : Ecrire, c’est taper sur l’épaule d’une passante, ou d’un passant, et lui dire…Si nous parlions du monde un instant...
- Mon catalogue : 6 ouvrages publiés (poésie, théâtre, nouvelles, roman, roman noir)… hors publication dans des revues + un roman noir à paraitre + pièces de théâtre sur « le proscenium.com »….et divers en instance chez des éditeurs.
- Depuis quand l’écriture ? Depuis mon plus jeune âge, mais sans jamais chercher à publier (très occupé par l’action sous de multiples formes).
- Depuis quand publication : Très récemment, 2015… depuis que je me consacre essentiellement à l’activité littéraire.
- Quel livre présenterez-vous en priorité : « Fallait pas toucher au Quercy », roman noir Editions des Bords du Lot. Ou, mieux encore, « Old Quercy blues », qui est la deuxième partie d’une trilogie prévue avec un héros récurrent… S’il est sorti à ce moment-là.
- Edité par des éditeurs traditionnels : Avantage : un suivi, un échange, une lisibilité, une distribution…. Difficulté : ce sont de petits éditeurs indépendants donc la lisibilité, la distribution sont problématiques, voir minimales. (Ainsi l’éditrice de mon premier roman vient-elle de mettre la clé sous la porte)… Il ne faut pas leurrer qui que ce soit : être édité chez un « grand » éditeur relève de l’utopie, si vous n’avez pas le carnet d’adresses qui n’est distribué que dans certains milieux, ou certains arrondissements parisiens, ou bien si vous n’êtes fils (ou fille) de, star, people, etc, etc. Le milieu est incestueux et fermé aux importuns, même s’ils vantent votre talent. Ferré le chantait déjà, Nizan vilipendait « les chiens de garde », Halimi en a remis une couche avec « les nouveaux chiens de garde ».
- Lisez-vous… ? Plutôt passionnément : 2 à 3 livres par semaine (je suis insomniaque… et je vis seul !)
- Auteurs de références : je vais tricher… Céline, sans conteste et quoique que l’on en pense…. Jean Malaquais… Jean Eckert (dit John, Jean Amila)
- Que signifie être écrivain : poursuivre mon chemin avec d’autres outils… On ne saurait écrire si l’on ne parle pas du monde, disait Camus.
- Vous sentez-vous observateur… vos livres apportent-ils…. ? Cf réponse précédente. Un exemple Certains écrivirent « L’honneur des poètes »… Char, Eluard, Aragon, Desnos, Tardieu…. Un autre pondit un pamphlet : « le déshonneur des poètes ». Un imbécile nommé Benjamin Péret. Je n’hésite en aucune manière et je laisse ce sinistre personnage là d’où il n’aurait jamais du sortir, dans la poubelle de l’Histoire.
- Salons du livre… : Je suis un néophyte… 15, environ.
- Principal lieu de vente, le salon ? non
- Que recherchez-vous ?… Des rencontres… Avec du public, d’autres auteurs… Des échanges avec d’éventuels lecteurs(ices)
- Etat d’esprit actuel : colère… écœurement… tentation de l’ile déserte.
- Population ? Habitants ? Au doigt mouillé, 1300 âmes. Les moncuquois (?)
- Nostradamus : maintenir le salon… Si Paris reste debout, tant mieux. Villon y traîne encore, la Commune est dans le souvenir des pavés arrachés et 68 aussi, quoiqu’en veuillent certains malfaisants.
Question oubliée : À quand une société propre et, partant, une littérature digne de ce beau nom ?
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