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- En trente mots, au maximum, retenez l’attention...
Je ne saurais trop que dire. Que j’écris pour les autres et pour moi. Que la vie est dans mes romans, quand bien même on y rejoint parfois la mort.
- Votre catalogue est composé de combien de livres, dans quels genres ?
Romans : 9 ; livres pour la jeunesse : 2
- Depuis quand écrivez-vous ?
Depuis mon plus âge. Un premier poème à l’âge de 7 ans, pour ma mère. Elle l’avait conservé. Et puis, un jour, dans ses papiers, je l’ai retrouvé…
- Depuis quand publiez-vous ?
Mon premier roman a été publié en septembre 1977. C’était chez Calmann Lévy.
- Quel livre présenterez-vous en priorité ?
Retour à Belle Etoile, bien sûr, qui a reçu le Prix « Salondulivre.net » 2017. Mais aussi Les Sœurs Ferrandon, la suite naturelle, que l’on peut toutefois lire indépendamment.
- Vous êtes soit "édité par un éditeur traditionnel" ou votre propre éditeur, pouvez-vous nous exposer les raisons, avantages et inconvénients de ce "mode d’édition" ?
Mes éditeurs successifs sont tous des éditeurs traditionnels : Calmann Lévy, dans un premier temps ; Hachette, pour les livres jeunesse ; puis : Orizons, De Borée et, maintenant, les Presses de la Cité. Egalement les clubs de livres : France Loisirs et Le Grand Livre du Mois. Et les éditions A vue d’Œil, maison d’éditions de livres en grands caractères destinés aux personnes malvoyantes. Les avantages ? J’ai trop peu confiance en moi pour juger seul de ce que j’écris ; de plus, je n’ai pas l’âme commerçante…
- Lisez-vous un peu, beaucoup, passionnément... ?...
Pas assez à mon goût.
- Avez-vous un auteur "de référence" ? Dont vous avez lu, lisez, l’ensemble de l’œuvre ?
Je citerai trois auteurs : Roger Vrigny, Hervé Guibert, Pierre Silvain. Hélas, combien diront connaître les trois ? Et pourtant… Alors j’ajouterai : Roger Martin du Gard, Maupassant, Stefan Zweig et… Proust, bien que je n’ai pas encore tout lu de lui
- Que signifie pour vous "être écrivain" ?
Ecrire, écrire vraiment, se sentir écrivain, c’est tout d’abord répondre à un besoin. Il y a quelque chose de vital dans l’écriture. Etre écrivain ne peut être une simple occupation de retraité. Ce qui ne signifie pas qu’un auteur tardif, ou tout individu en mal d’occupation, puisse livrer à son lecteur quelque texte remarquable. Mais je crois avoir déjà évoqué cette question quelque part.
- Vous sentez-vous observateur du monde, de notre époque ? Vos livres apportent une "compréhension du monde" ou autre chose... ?
Observateur du monde, certainement. Si je considère mes quatre derniers romans, trois d’entre eux évoquent ce que j’exècre le plus au monde : la guerre, de la Seconde Guerre mondiale à l’Afghanistan en passant par la guerre d’Algérie. Mais à quoi bon, tout ça ? Très vite, je me mettrais en colère. Parce que la bêtise n’a pas de bornes. Du moins chez les humains.
- A combien de salons du livre participez-vous en moyenne chaque année ?
Entre 5 et 10, je pense.
- Est-ce votre principal lieu de vente ? (sinon, quel est votre réseau de distribution)
Non, et c’est heureux. Mon éditeur du moment est là…
- Que recherchez-vous dans un salon du livre ?
Devrais-je y chercher qui ou quoi que ce soit ? C’est fonction de l’air du temps, tout simplement.
- État d’esprit actuel ?
L’anxiété, la crainte permanente que tout s’arrête d’un coup. Peut-être serait-ce un bien, finalement ?
- Montcuq-en-Quercy-Blanc... Sans chercher sur le net... Quel est le nom des habitantes et habitants ? (vue poétique autorisée !)
Guère d’idée. En tout cas, j’aime bien Montcuq-en-Quercy-Blanc. J’y vois là une certaine classe.
- Coïncidence de dates... Selon des exégètes de Nostradamus, Paris devrait être détruite le 13 août 2017... Si c’est le cas, devrons-nous néanmoins maintenir ce salon ? Et si Paris reste debout... que devrions-nous faire ?...
Le salon ne peut-être que maintenu ! La destruction de Paris le 13 août prochain, on ne la connaîtra que ce jour-là, tandis que tout aura déjà été préparé pour ce salon. Peut-être même cette catastrophe, si c’en est une, n’aura-t-elle lieu que tard dans la soirée… Alors, pourquoi se priver auparavant ?
- Quant à "la question oubliée", celle à laquelle vous auriez aimé répondre... Question et réponse possibles !
Ah oui, quelle question ? Eh bien, je ne sais pas… Je ne sais pas.
Oui, "être écrivain", Gérard Glatt a déjà abordé cette question, début 2017. Une longue et belle interview, disponible sur www.salondulivre.pro Gérard Glatt étant notre invité d’honneur, je reprends cet échange...
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